Partir en voyage volontaire est un choix qui doit être réfléchit et mûrit, car ce n’est pas un voyage touristique bien au contraire. Être volontaire permet de donner de son temps et de sa personne à une cause importante pour vous et ainsi donner du sens à un voyage. J’ai effectué mon premier voyage volontaire en Bolivie en été 2018 avec le SVI ! Désormais, de nombreux organismes proposent ce type de voyage et notamment la plateforme nationale France Volontaires.
Décider et avoir réellement envie de partir
Le volontariat est un des moteurs du monde associatifs, à côté de l’humanitaire par exemple. Il représente aussi un des piliers de la démocratie favorisant la mixité sociale, l’ouverture d’esprit, le développement humain et la vie en collectivité.
Tout d’abord, il faut penser le volontariat comme un projet de solidarité. En effet, il est question d’offrir son temps et ses connaissances pour permettre d’apporter une meilleure qualité de vie. Il s’agit de rencontrer de nouvelles cultures et de découvrir le monde qui nous entoure.
Il est indispensable aussi de comprendre ce projet comme étant un engagement personnel. Partir en voyage volontaire ne signifie pas de faire du tourisme mais d’apprendre concrètement sur son environnement et sur de nouvelle façon de vivre. Cela permet donc d’e développer son sens de l’observation et de l’adaptation tout en gardant son sens critique.
Une fois que vous avez décidez de partir, le voyage va être extraordinaire et vous vivrez une expérience unique ! N’oubliez pas de prendre beaucoup de photos et de vidéos et de créer même des cartes postales Fizzer.
C’est quoi le volontariat ?
Le volontariat est tout d’abord un acte d’échange entre une personne qui offre son temps, son travail et son énergie au bénéfice d’un projet d’intérêt général et une collectivité et/ou organisme d’accueil qui offre un terrain d’apprentissage. Il existe notamment plusieurs formes de volontariat.
Il faut comprendre le volontariat comme une opportunité de faire de nouvelles rencontres dans des environnements inédits. C’est un moyen permettant de favoriser l’interculturalité et la cohésion sociale entre l’organisme d’accueil et le volontaire. Il est important de souligner qu’il n’existe aucun lien financier entre les deux entités, car les services ne sont pas rémunérés et il faut alors vivre de la solidarité et des rencontres avec d’autres volontaires ou d’acteurs du secteur associatif.
Partir dans un autre pays pour faire un projet volontaire n’est pas anodin, car cela requiert de l’autonomie et permet d’être immergé dans une culture nouvelle. Cette expérience peut être une magnifique manière de se connaitre mais aussi un échec avec un rendez-vous ou une rencontre manquée.
Ni du tourisme, ni de l’humanitaire
Effectivement, le volontariat doit être distinguer de l’humanitaire et du volontourisme :
- Le volontourisme ou tourisme humanitaire est une société privée qui permet à des voyageurs de s’engager à participer à une mission humanitaire et de visiter le pays mais en contrepartie d’une forte dépense financière. Ces entreprises reprennent avec succès la notion humanitaire » pour rendre des projets lucratifs et agir à la place des populations locales.
- L’humanitaire est une aide amenée dans des pays en crise mais par des professionnels du terrain et ne relève pas d’entreprises privées lucratives.
Préparer son voyage
Avant de partir, il est important de prendre connaissance de certains aspects essentiels du voyage. Le volontaire doit se renseigner sur le pays d’accueil : trouver les numéros d’urgence locaux, faire une photocopie des papiers d’identité et prendre le numéro de téléphone de l’organisme d’accueil.
Il faut également se renseigner sur la situation politique et sociale du pays. Il faut lire davantage les conseils des autorités locales et françaises pour connaitre tout événement potentiellement dangereux. Petit conseil, vous pouvez demander à l’organisme d’accueil les contacts d’anciens volontaires pour avoir des informations plus informelles et connaitre leur retour d’expérience.
Quoi mettre dans son sac ?
Il est préférable d’utiliser un sac à dos plutôt qu’une valise, car il est plus facile à transporter et dans certains pays il n’y a pas toujours de voies goudronnées. Voici une petite liste exhaustive des éléments à prendre pour son voyage :
- Des vêtements adaptés selon la zone géographique, la saison et l’activité de l’organisme d’accueil ;
- Une banane ou pochette ceinture pour garder son argent caché sous ses vêtements ;
- Une couverture de survie ;
- Une gourde et encore mieux, une gourde filtrante LifeStraw !
- Une corde à linge ;
- Plusieurs cadenas à codes pour les casiers dans le dortoir et son sac ;
- Un manteau de pluie étanche ;
- Un deuxième sac à dos pour randonnée servant de sac quotidien ;
- Une lampe torche dynamo ;
- Du produit anti moustique, et faire une machine avant le départ avec du produit anti moustiques et ses vêtements ;
- Des chaussures de marche et d’eau ;
- Un sac de couchage ;
- Un adaptateur pour les prises ;
- Un couteau suisse ;
- Une trousse à pharmacie.
La santé
Le volontaire doit faire souvent face à des situations et des conditions de travail assez difficiles et il est donc important d’être en bonne santé et bonne condition physique avant le voyage. Il est recommandé d’aller chez le dentiste avant le départ pour une visite de contrôle. Vous devez aussi apporter une trousse de médicaments avec mode d’emploi pour toute situation compliquée.
Avant le voyage, il faut se renseigner sur les vaccins obligatoires et/ou conseillés pour partir dans un pays. Vous serez amené à faire un vaccin contre la rage, la fièvre jaune, le méningite, l’hépatite A et B ou encore contre la typhoïde. Concernant le paludisme, il n’existe pas de vaccin mais il est conseillé de prendre un traitement par pilules 15 jours avant le départ. Pour se faire administrer les vaccins, vous devrez prendre rendez-vous dans des centres spécialisés et donc il ne vous faudra pas attendre le dernier moment.
La santé est primordiale pendant tout voyage et encore plus dans des pays en développement. Je vous conseille de vous faire une trousse à pharmacie avec tous les médicaments qui vont seront utiles et que vous ne trouverez pas sur place. Voici une petite liste exhaustive d’une trousse à pharmacie :
- Une deuxième paire de lunette de vue et/ou des produits de lentilles de contact supplémentaires ;
- Moyens de contraception, comme des préservatifs et pilule ;
- Des serviettes hygiéniques et/ou tampons ;
- Une crème solaire et de la Biafine ;
- Des antidiurétiques ;
- Des médicaments de base, comme du paracétamol, du citrate de Bétaïne, contre la toux et le mal de gorge etc.
- Des cachets pour stériliser l’eau et/ou des pailles filtrantes ;
- Des pansements.
Les précautions à avoir sur l’argent en voyage
Il existe plusieurs règles pour voyager en toute sécurité et ne pas se faire arnaquer ou violenter pour son argent. Premièrement, il ne pas faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, c’est-à-dire que vous devez cacher votre liquide dans plusieurs endroits différents. Dans votre banane par exemple, vous pouvez mettre des petites coupures pour les dépenses quotidiennes, comme le taxi, le bus etc. Dans votre gros sac, mettez une somme plus importante avec les grosses coupures. Il est important d’avoir de la petite coupure, car dans certains pays les commerçant n’ont pas beaucoup de monnaie.
Préférez aussi des pantalons ou shorts avec des poches fermées sur la cuisse qui sont plus pratiques et plus difficiles à dérober. Utilisez une banane ou un petit sac bandoulière pour placer derrière vous habits pour ne pas mettre en évidence votre portefeuille.
Dernier conseil, recomptez bien vos billets après chaque transaction pour éviter toute arnaque. Demandez toujours le prix de la course avant de monter dans un taxi pour que le prix reste fixe.
Pour partir en toute sécurité, il est indispensable aussi de consulter le fil d’Ariane, géré par le Ministère des Affaires Étrangères. Le site recense tous les conseils et les aides aux voyageurs afin de partir sereinement en voyage.
Le retour
Le volontaire doit bien préparer son retour pour ne pas être choquer à sa situation avant départ. La fin du projet amène le volontaire à faire face à deux défis principaux : se réintégrer à un milieu familier et à sa culture d’origine et à consolider ses acquis du voyage.
Il est possible d’avoir le syndrome du retour/du voyageur, c’est-à-dire une réponse psychologique pour les personnes qui retournent chez elle après avoir et travaillé dans une autre culture. Il faudra avoir un temps d’adaptation pour avoir de nouvelles habitudes et repères. Il est important que vous communiquiez avec votre entourage, que vous vous livriez pour faire comprendre la culture dans laquelle vous avez vécu.
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